Préfecture, une oeuvre autobiographique qui témoigne du parcours du combattant de celui venu d’ailleurs.
L’étranger est notre voisin, notre camarade, notre enseignant, notre collègue de travail ou notre compagnon de vie… Dans des périodes sombres, il réveille les peurs, et les réticences à son égard. Il doit détourner le regard, rentrer les épaules, devenir « invisible ».
Le projet est né entre les murs d’un bâtiment en réhabilitation. Un lieu effacé, dans un état fatigué.
Un récit en images sur l’isolement et le temps qui passe. Des éléments communs tels que les portes, les fenêtres et les cloisons conditionnent le quotidien.
“Je tâche de donner au personnage des contraintes, afin d’obtenir des postures qui raconteront son histoire. Lui, il joue et se joue des pleins et des vides.”